Dans une série de trois épisodes, Arte propose un très beau reportage sur “l’eau, la nature, la Vie et nous“.
Les questions essentielles de sécheresse et inondations sont abordées sous plusieurs angles pertinents. Cependant, l’impasse faite sur certains sujets scientifiques essentiels confère un caractère alarmiste aux propos mais en dissimule… les vraies causes ! Et ce faisant, délivre un message erroné, idéologique et peu humaniste.
Néanmoins ce reportage invite à l’essentiel : la réflexion sur l’eau, ses cycles, la sécheresse et les inondations.
L’eau au cœur de la Vie
Le reportage illustre parfaitement des points incontournables :
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- L’eau est la source de toute forme de vie – avec une présence à plus de 80 à 90% en nombre de molécules[1] ;
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- Ressource précieuse, l’eau est très convoitée partout sur la planète ;
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- “L’eau est le sang de la terre, la Vie son résultat” ;
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- Surexploitée, gaspillée, polluée, l’eau est en crise ;
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- Les fleuves aériens[2] produits par les forêts circulent d’un continent à l’autre
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- La forêt amazonienne libère 20 milliards de tonnes d’eau par jour ;
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- Les écosystèmes et cycles naturels d’autorégulation et “d’homéostasie” de la Terre – la fertilité des sols liée à la présence d’animaux, présence favorisée par la végétation qui favorise elle-même l’humidité et ainsi son cycle perpétuel naissance-croissance-décomposition ;
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- L’humidité qui disparait ici se retrouve ailleurs, sécheresse et inondations sont liées ;
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- Les orages supercellulaires[3] sont une demi fois plus puissants qu’il y a 50 ans ;
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- Les pluies torrentielles sont 4 fois plus nombreuses qu’il y a 40 ans ;
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- Sous terre, les roches aquifères abritent de l’eau et abondent des rivières souterraines dans un processus dynamique[4]. Mais certaines de ces rivières s’assèchent.
Cependant, le reportage passe sous silence les vrais enjeux de la crise de l’eau sur la planète. Les causes ne sont pas toujours abordées clairement, voire ignorées ou même inversées.
Le message est aussi d’autant plus alarmiste que les aspects scientifiques sur l’abondance de l’eau sont inexistants. Les notions d’eau primaire et d’eau juvénile auraient apporté un éclairage très effrayant des comportement politiques et industriels, minimisant la culpabilisation du consommateur.
La déforestation
C’est le premier facteur des dérèglements des cycles de l’eau et par extension des catastrophes climatiques. Et cette déforestation est le fruit de la stupidité et de la cupidité naturelles d’un humain… ignorant.
La forêt est la grande régulatrice d’eau nouvelle créée dans ce cycle perpétuel qui alimente les étendues d’eau de surface et sous terre, la végétation et l’ensemble du vivant.
Aussi la déforestation massive opérée au nom de croyances et idéologies est la principale cause des sécheresses et inondations.
Les quatre grandes causes de la déforestation :
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- L’élevage industriel qui nécessite de nombreuses terres pour l’alimentation du bétail alors même que les protéines animales sont très acidifiantes et nocives pour la santé selon une consommation régulière.[5]
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- La culture de céréales nocives pour la santé car la consommation régulière d’amidon cuit paralyse la lymphe et les émonctoires comme les reins, favorisant ainsi la rétention des acides.[6]
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- L’énergie biomasse qui a notamment permis à l’ex vice-président Al Gore de faire fortune dans la déforestation massive grâce aux subventions gouvernementales et aux ONG climat-carbone.[7]
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- L’implantation des éoliennes avec la destruction, par exemple, de 16 millions d’arbres en Ecosse, au nom d’une idéologie énergétique sans fondement scientifique.[8]
L’impact énergétique
Dans le reportage, l’impact énergétique a oublié la déforestation liée à l’éolien.
Cependant, les barrages hydroélectriques ont été mentionnés comme facteur dans le ralentissement de la rotation de la terre et son inclinaison.
La Chine compte 87 000 barrages et les USA 84 000. Les masses de bétons et d’eau ainsi retenue joueraient donc directement sur certains mécanismes de la planète. Le champ magnétique qui nous protège des rayonnements solaires n’a pas été évoqué. Pourtant, le champ géomagnétique est directement conditionné par les mouvements des liquides et en particulier de l’eau.
A un horizon 2030, on estime à 93% les eaux des fleuves qui seront retenues par des barrages.
Ces retenues d’eau privent bien évidemment en aval la végétation et la faune de cette capillarité de l’eau que l’on peut comparer à celle du sang. Qu’advient-il d’un membre ou d’un organe privé d’afflux sanguin dans sa capillarité, c’est-à-dire sa globalité ?
Les solutions industrielles
Le reportage s’attarde donc sur des serres industrielles aux Pays-Bas qui gèrent au mieux l’eau. Laissant ainsi croire que ces coûteuses solutions sont les plus à même de régler le sujet ?
Ainsi, j’ai relevé le chiffre étonnant de 200 litres d’eau consommée dans le processus industriel d’un kilo de tomates !?
Alors que certains maraichers cultivent leurs légumes sans aucune eau rajoutée [9], laissant ainsi faire la nature, on peut s’interroger sur l’illustration d’une soi-disant solution industrielle qui s’attaque finalement à un faux débat. L’utilisation massive d’eau pour les fruits et légumes n’est pas nécessaire.
Ce chiffre est à mettre en perspective de l’eau utile de 20 à 50 litres pour un kilo de viande française.[10] Un chiffre qui est bien plus important pour les élevages industriels aux USA par exemple.[11]
Soulignons également que l’agriculture industrielle ou intensive, est grande consommatrice d’eau et de produits phytosanitaires qui rendent les sols infertiles, favorisant désertification et dessèchement.
L’entretien des croyances
La consommation régulière et traditionnelle de viande et de céréales est une double hérésie : grosse consommatrice d’eau, elle est également peu propice à une bonne santé.
Par contre, la consommation de fruits et légumes, naturellement riche en eau et naturellement peu consommatrice d’eau en culture biologique est peu encouragée. Pourquoi ?
De même, le réchauffement climatique est évoqué comme une cause supplémentaire de la sécheresse. Cette idéologie climato-carbone[12] renforce inévitablement l’aspect anxiogène de sécheresse. Pourtant, le dioxyde de carbone (CO2) intervient dans la fabrication d’une eau nouvelle, renouvelable, l’eau juvénile.
Le conservatisme se retrouve tout autant en science que dans le monde financier, industriel et politique. Tant que ça fonctionne comme ça, pourquoi remettre en cause mes habitudes…
La fausse urgence
Lorsque les problèmes sont analysés partiellement – inconsciemment ou non, les solutions sont souvent inefficientes et même contreproductives.
Seule une profonde ignorance peut conduire aux conclusions de pénurie d’eau sur un planète essentiellement composée de molécules d’eau. De même à une primauté de l’industriel sur le naturel.
Le reportage évoque bien une solution naturelle pour l’épuration des eaux de la ville de New York. Mais la remise en cause doit-être plus ciblée et les solutions plus globales pour aborder un tel sujet de Vie.
Les visions partielles et fausses des ressources et des cycles d’abondance de la nature, conduisent en effet aux croyances de pénurie et d’apocalypse. En découlent des discours et idéologies peu favorables à l’humanisme, voire eugénistes.[13]
L’urgence n’est donc pas de préserver par restriction d’usage des ressources naturelles, qui sont en réalité illimitées car renouvelables. Dans un plan très matérialiste, l’urgence est à la prise de conscience que l’interventionnisme de l’homme dérègle les cycles naturels d’harmonie et d’abondance. Et que ses habitudes et comportements doivent s’harmoniser avec la nature dont il est un infime reflet.
Mais cette abondance et cette harmonie sont-elles compatibles avec les business-models financiers, industriels et politiques ? Voilà peut-être l’origine des pénuries, sécheresses et inondations. Qui n’ont rien d’une fatalité.
Références & sources
[1] Chez l’humain adulte, le nombre de molécules d’eau est de 96 à 97% . Cf L’eau, source de vie et de santé
[2] L’évapotranspiration des arbres génèrent des nuages qui circulent et vont retomber en pluie dans le cadre du cycle atomsphérique, cf l’épisode 1 : https://www.youtube.com/watch?v=vJeS8mGiFP8
[3] Cf https://www.keraunos.org/recherche/comprendre-les-orages-pedagogie-vulgarisation/les-structures-orageuses/orages-supercellulaires-supercellule.html
[4] Cf https://www.eaufrance.fr/les-eaux-souterraines-des-systemes-dynamiques
[5] Article Eau, douleurs et maladie
[6] L’oignon et le lactofermenté permettent de compenser les excès des viscosités. Cf l’article Les céréales sont-elles bonnes pour la santé ?
[7] Cf le documentaire, évidemment controversé, Planet Of the Humans de Michael Moore e Jeff Gibbs https://reporterre.net/Planet-of-the-Humans-la-diatribe-de-Michael-Moore-contre-les-energies-vertes
[8] Les éoliennes ont un faible rendement énergétique, détruisent la faune et la flore. A noter que le chant des oiseaux est propice au développement de la végétation…
Refusant les énergies fossiles au prétexte de l’idéologie climat, les énergies solaires et éoliennes prennent le pas sur des technologies plus naturelles et matures qui restent maintenues dans la confidentialité.
Source pour la déforestation massive en Ecosse https://www.medias-presse.info/16-millions-darbres-abattus-ecosse/178530/
[9] En région parisienne, ce maraîcher n’arrose pas ses légumes https://odysee.com/@jesuislibre:1/CHAPEAU-BAS-MONSIEUR-:b
Dans l’Hérault, Pascal Poot est spécialiste d’une production de légumes très riche en micronutriments et sa production de tomates utilise 75 fois moins d’eau qu’un maraîcher traditionnel
https://odysee.com/@Freepanther7p:0/pascal-poot-un-exemple-%C3%A0-suivre-%F0%9F%99%8F
[10] Attention à ce que l’on compare https://www.inrae.fr/actualites/quelques-idees-fausses-viande-lelevage
[11] Les méthodes de calcul de l’empreinte sont à vérifier https://www.celagri.be/combien-de-litres-deau-faut-il-pour-produire-1kg-de-viande/
[12] Depuis 2015, selon les données officielles – observations terrestres et satellitaires – la température de la terre n’augmente plus et a même légèrement baissé. Aucune des prévisions apocalyptiques du GIEC ne s’est réalisée depuis 30 ans. Le discours politique du GIEC repose sur une corrélation partielle (sur 200 ans) entre la courbe des températures et celle du CO2. Sauf que l’élévation du CO2 est une conséquence et non une cause.
Christian Gerondeau, le climat par les chiffres, 30 ans de mensonges https://www.youtube.com/watch?v=HkuCBxIbZ_g
Alban d’Arguin, le réchauffement climatique, une manipulation mondiale d’un phénomène cyclique et naturel https://www.youtube.com/watch?v=R3IHm3fh03Y
[13] Il semblerait que la planète puisse héberger 50 milliards d’habitants si ces derniers se conformaient à un régime alimentaire de fruits et légumes essentiellement. Le tout produit par une permaculture respectueuse de la fertilité des sols. Quant à l’énergie libre, également renouvelable, elle serait une source non polluante disponible pour tous. Des études indépendantes le prouvent. Mais l’autonomie et la liberté sont-elles politiquement correctes ?
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