Le chlorothalonil, un fongicide largement utilisé en agriculture jusqu’à son interdiction en France en 2020, continue de susciter des préoccupations en raison de la présence persistante de ses métabolites dans les ressources en eau. Ces sous-produits de dégradation, notamment le R471811, posent des défis significatifs pour la qualité de l’eau potable et la santé publique.
Origine et persistance du chlorothalonil dans l'environnement
Introduit dans les années 1970, le chlorothalonil a été employé pour protéger diverses cultures contre les maladies fongiques. Malgré son interdiction, ses métabolites, tels que le R471811, demeurent omniprésents dans l’environnement. Une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a révélé que le R471811 était détecté dans plus de 50 % des échantillons d’eau analysés, avec des dépassements de la limite de qualité de 0,1 µg/L dans plus d’un tiers des cas. Cette persistance s’explique par la stabilité chimique des métabolites, qui résistent à la dégradation naturelle et subsistent dans les nappes phréatiques pendant de longues périodes.
Défis du traitement de l'eau face aux métabolites du chlorothalonil
Les stations de traitement de l’eau rencontrent des difficultés à éliminer efficacement ces métabolites. Les technologies conventionnelles, telles que la chloration ou la filtration standard, se révèlent souvent insuffisantes. Des méthodes plus avancées, comme la nanofiltration ou l’osmose inverse, sont nécessaires, mais elles impliquent des coûts élevés et une consommation énergétique importante, rendant leur mise en œuvre généralisée complexe. Plus d’informations.
Réévaluation des seuils par les autorités sanitaires françaises
Face à la présence généralisée du métabolite R471811, l’Anses a réévalué son niveau de risque. En mai 2024, l’agence a reclassé le R471811 en tant que métabolite non pertinent, ce qui a conduit à relever la limite de qualité de 0,1 µg/L à 0,9 µg/L. Lisez l’article du Monde à ce propos. Cette décision a suscité des débats, certains y voyant une adaptation pragmatique aux réalités environnementales, tandis que d’autres s’inquiètent d’une possible diminution des standards de qualité de l’eau.
Les filtres Amilo : une solution efficace contre le chlorothalonil et les PFAS
Dans ce contexte préoccupant, les filtres Amilo se distinguent par leur capacité à éliminer efficacement les métabolites du chlorothalonil et les substances perfluoroalkylées (PFAS), connues pour leur persistance et leur toxicité. Les systèmes de filtration Amilo utilisent une combinaison de charbon actif compressé et de technologies de vitalisation de l’eau, permettant de retenir les polluants tels que le chlore, les pesticides, les résidus médicamenteux et les métaux lourds.
Des analyses ont démontré l’efficacité des filtres Amilo dans la rétention des PFAS, offrant une solution fiable pour purifier l’eau destinée à la consommation domestique. Disponibles en versions pour un point d’eau spécifique ou pour l’ensemble de l’habitation, ces systèmes assurent une eau de qualité pour la boisson, la cuisine et même les douches, contribuant ainsi à la protection de la santé des utilisateurs.
Conclusion
La persistance des métabolites du chlorothalonil dans les ressources en eau souligne l’importance de solutions de filtration domestique efficaces. Les filtres Amilo, grâce à leur technologie avancée, offrent une réponse adaptée pour éliminer ces contaminants, assurant une eau plus saine pour tous les usages quotidiens.