L'eau du robinet comme l'eau en bouteille contiennent de nombreux polluants

Pollution de l’eau : synthèse d’un fléau avéré

Grande cause mondiale, la raréfaction de l’eau dite potable se conjugue enfin avec la prise de conscience de sa pollution par les activités industrielles. Pollution intense et sans discernement des eaux du robinet et des eaux en bouteille !

Pourquoi est-ce vital ?

L’eau c’est la Vie. Tout organisme vivant est composé très majoritairement d’eau. De 96% à 97% de nos molécules sont de l’eau. Et cette eau interne rentre en résonance avec son environnement immédiat, en particulier l’eau de boisson, cuisson et soin du corps.

Tous les processus biologiques du vivant passent par l’eau. Ainsi nos principaux cycles – oxygénation, assimilation, élimination, régénération – sont soumis à la qualité de notre eau interne.

S’abreuver essentiellement d’eau polluée et « morte » est donc le meilleur moyen d’affaiblir sa vitalité.

Quelles pollutions de l’eau ?

Deux types de pollution, chimique et organique, se cumulent :

  • L’une à la source, par la contamination des sols et nappes phréatiques
  • L’autre dans sa distribution, via :
    • Les emballages et le process industriel
    • Ou les conduites d’eau depuis la station d’épuration, rarement très performante en termes d’ultrafiltration et qui ne peut éviter le développement bactérien.

Parmi les principaux polluants chimiques de l’eau :

  • Métabolites de pesticides
  • Micro et nanoplastiques[4]
  • Métaux lourds
  • Hydrocarbures
  • Autres Substances chimiques dont Pfas ou polluants éternels
  • Perturbateurs endocriniens, notamment phtalates et bisphénol A (BPA)

Ces polluants proviennent des activités humaines « industrielles » dont beaucoup pourraient être évitées car totalement inutiles pour la santé et le confort.

Le Journal Le Monde a cartographié la pollution des nappes phréatiques en France et distingue 6 grandes classes de polluants sur une liste de seulement 300 polluants[5].

Les principales sources de pollution :  

  • L’agriculture industrielle et le phytosanitaire[6] avec notamment des métabolites[7] qui perdurent pendant des dizaines d’années :
    • DIPA (diisopropylamine)
    • Chlorothalonil, fongicide cancérogène interdit en France depuis 2019
    • Flutolanil[9]
    • GlyphosateNitrates non naturels
    • Phosphates
    • Néonicotinoïdes (le « serial killer » des insectes pollinisateurs)
    • Etc.
  • L’industrie des biens de consommation :
    • Pfas : Perfluoroalkylées, Polyfluoroalkylés[10]
  • Les résidus de médicaments que l’on retrouve dans les eaux usées et que les stations d’épuration filtrent mal ou pas du tout.
  • Le traitement chimique de l’eau dans les stations d’épuration et son acheminement[14] :
    • Fluor (pas en France dans l’eau du robinet)
    • CVM (Chlorure de Vinyle Monomère)[15]
    • Etc.
  • L’activité humaine et les aléas météorologiques :
    • Débordements des eaux usées lors des inondations[17]
    • Le tritium radioactif des centrales nucléaires[38]
    • Stagnation de l’eau

Des contrôles pollution insuffisants

Alors que certains évoquent l’eau comme l’aliment le plus sûr puisque le plus surveillé, la réalité est bien différente[19].

La surveillance ne peut être exhaustive : moins de 500 polluants testés régulièrement sur 10 000 micropolluants répertoriés et 100 000 estimés dans la nature !

Et les inconnus ? Et les effets cocktails des polluants entre eux ?[20]

L’association Générations Futures estime que 71 % des sous-produits de pesticides à risque ne feraient jamais l’objet de contrôles dans l’eau potable.

Sur les 56 métabolites non pris en compte dans les analyses, 12 d’entre eux sont particulièrement préoccupants, notamment le TFA et le DIPA, qui peuvent dépasser largement les seuils de sécurité établis.

Pourtant, environ 68 % des Français indiquent boire de l’eau du robinet tous les jours, ou presque.

En avril 2024, PAN Europe a mené une étude sur l’eau du robinet en Europe sur 11 pays pour mesurer le taux de polluants éternels (Pfas) non régulés. Sur 36 échantillons prélevés, 34 contenaient le TFA !

Sur le service gratuit d’alertes de pollution de l’eau, on peut voir des arrêtés d’interdiction temporaire de consommation d’eau du robinet, devenue impropre à la consommation, et ce un peu partout en France[21].

Des seuils de toxicité pollution contournés

Face au fléau de la pollution de l’eau, deux méthodes sont pratiquées pour légaliser la pollution :

  • Diluer l’eau pour diluer la concentration du polluant ;
  • Remonter le seuil de toxicité[22].

Pourquoi la pollution de l’eau en bouteille ?

Trois raisons majeures font que l’eau en bouteille est très peu recommandable au delà de sa pollution :

  • Santé :
    • Cette eau est remplie de micro et nanoplastiques du fait du process de fabrication, de l’emballage en PET – polyéthylène téréphtalat – et de certaines conditions de stockage[23];
    • Ces eaux proviennent de nappes phréatiques contaminées à 97% en pesticides
    • Selon une étude de PAN Europe, 10 des eaux minérales européennes sur 19 contenaient du TFA[24]
    • De l’arsenic dans les eaux minérales
    • Des Composés Organiques Volatiles (COV) nocifs sont libérés lors de l’exposition au soleil[25]
    • L’eau devient « morte » après avoir stagné 12 heures et ne sera donc d’aucun apport vitalisant pour l’eau que nous sommes ;
  • Coût :
    • Si le prix du litre d’eau en bouteille varie d’une marque à l’autre, il est en moyenne 100 à 300 fois plus élevé que celui de l’eau du réseau[26] ;
  • Impact écologique :
    • La faible dégradation du plastique dans le temps fait des emballages plastiques un polluant majeur pour la planète[27] ;
    • Il faut 2 litres d’eau pour fabriquer 1 litre d’eau en bouteille plastique[28] !
    • L’industrie d’embouteillage, le transport et la mise en rayon d’une eau morte et polluée…

Impacts de l’eau polluée sur la santé

Consommer où être au contact d’une eau polluée par la douche et/ou la peau[29] a un double effet délétère « Kill-cool » :

  • Le « message de vie » n’est plus suffisamment capté :
    • L’eau de notre corps (96% à 97% de toutes nos molécules !) ne rentre pas en résonance avec une eau vivante et captent moins bien l’information nécessaire au bon fonctionnement des organes ;
    • L’équilibre entre l’eau alcaline H302 et H2O+ qui permet la vitalité de la cellule n’est plus assurée par la pollution liée aux micropolluants ;
  • Le message de vie est pollué par des émissions parasites liées à l’excitation vibratoire des polluants du fait des champs électromagnétiques ambiants.

Cette compréhension issue de la physique quantique et des mécanismes vibratoires est à la source de toute matière vivante. La structure de l’eau, avec ses électrons et protons est la racine des mécanismes de vitalité liée aux photons infrarouges.

Même la médecine orientée chimie pointe la pollution de l’eau comme délétère pour l’humain.

Plusieurs études confirment en effet que les polluants de l’eau favorisent les :

  • Maladies cardiovasculaires[30]
  • Cancers[31]
  • Maladies rénales chroniques[32]
  • Perturbations du système hormonal et reproducteur[33]
  • Troubles digestifs[34]
  • Troubles cognitifs[35]

Si la faune[36], la flore et l’environnement pollués notamment par l’eau deviennent dysfonctionnels ou malades, pourquoi n’en serait-il pas de même avec l’humain qui est avant tout une masse d’eau à près de 100% de ses molécules ?

Il appartient donc à chacun d’adopter les comportements sains et simples au quotidien : éviter l’alimentation industrielle et boire de l’eau dépolluée et vivante.


[1] PFAS, polluants éternels

[2] Qualité de l’eau
Enquête du journal le monde sur 8 années et 300 contaminants

[3] Pollution persistante de l’eau du robinet par des pesticides et leurs métabolites. Le rapport du Ministère de la Santé sur l’année 2023

La répartition des non-conformités :

  • 5,32 millions de personnes (7,9 %) ont consommé de l’eau présentant des dépassements ponctuels inférieurs à 30 jours sur l’année.
  • 11,65 millions de personnes (17,4 %) ont été alimentées par une eau présentant des dépassements récurrents sur plus de 30 jours, bien qu’en dessous des seuils sanitaires.
  • 1 200 personnes ont été confrontées à des restrictions de consommation de leur eau, jugée impropre à la boisson et à la préparation des aliments.

[4] Le plastique

[5] Pollution des eaux souterraines

[6] Les pesticides

[7] Métabolites, résidus issus de la dégradation lente d’un pesticide

[8] TFA

[9] Rapport d’examen sur le Flutolanil

[10] Polluants éternels : pourraient-ils être totalement interdits dans l’Union européenne ?

[11] Des eaux minérales des Vosges polluées à l’arsenic

[12] Le dioxane ne fait pas partie des critères sanitaires de l’eau potable en France

[13] Phénol ou acide carbolique : composé chimique naturel mais avant tout produit industriel. Obtenu à partir de cumène, un hydrocarbure aromatique (solvant à peinture, carburants, etc.), il est le plus souvent utilisé dans la production de matières plastiques.

[14] Résidus des stations d’épuration = pollution ?

[15] CVM, chlorure de vinyle monomère, gaz toxique légèrement soluble dans l’eau, très volatile et classé cancérogène

[16] La pollution glyphosate par les lessives

[17] Intempéries et inondations : attention à l’eau du robinet

[18] L’étude scientifique : Preuves d’une exposition massive humaine aux produits chimiques en contact avec les denrées alimentaires

[19] La surveillance de l’eau peu exhaustive

[20] Un produit chimique « fantôme » dans l’eau potable voit son identité révélée après 40 ans de mystère

[21] L’eau du robinet est impropre à la consommation, ne la buvez surtout pas : les 7 communes touchées

[22] Chlorothalonil : on boit en France une eau interdite en Suisse

[23] Contaminants des eaux en bouteille

[24] La menace mondiale du TFA

[25] COV et stabilité chimique des bouteilles en polyéthylène téréphtalate (PET)

[26] Le marché de l’eau

[27] La pollution plastique dans le monde

[28] Pour 1 litre d’eau en bouteille plastique, il faut 100 ml de pétrole, 80 gr de charbon 42 litres de gaz et 2 litres d’eau

[29] Les polluants et la peau

  • Une étude parue dans le magazine Nexus en 2005 indiquait que la peau absorbe 600 fois plus les polluants que la bouche.
  • L’étude scientifique : la peau humaine perméable aux PFAS 

[30] Les bouteilles d’eau et la santé

[31] La pollution de l’eau et les cancers

[32] Des chercheurs de l’Université de Californie du Sud ont constaté qu’une exposition accrue aux PFAS pendant 4 ans était associée à une détérioration de la fonction rénale du fait de la perturbation du microbiote du système digestif.

  • The potential mediating role of the gut microbiome and metabolites in the association between PFAS and kidney function in young adults: A proof-of-concept study – Science of The Total Environment – 17/10/2024
  • USC study finds link between PFAS, kidney function and gut health – University of Southern California – (Press Release) – 17/10/2024

[33] Microplastiques et fertilité

[34] Dans ces deux communes, un habitant sur dix est tombé malade en même temps : l’eau du robinet était contaminée

[35] La baisse du QI par l’eau polluée au fluor

[36] L’impact de la pollution médicamenteuse sur la faune

[37] Environnement : ces médicaments qui polluent la Seine

[38] L’eau potable de près de 10 millions de Français est touchée par une pollution radioactive en provenance des centrales nucléaires.


Amilo